CFP 18.12.2009

Concept & Future of Nature in Contemporary Art (Paris, 31 May-1 Jun 10)

Marion Duquerroy

[version française ci-dessous]

There is no such thing as nature!
Redefining the Concept & Future of Nature in Contemporary Art

Symposium, 31st of May and 1st of June 2010,
université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, INHA.

In December, the United Nations will host its 15th Conference on climate
change in Copenhagen. In this same city, the Staten Museum for Kunst
opens its exhibition entitled Nature Strikes Back, twinned with an
international symposium addressing the relationships between art, nature
and technology. This follows a precedence set by the Barbican Art
Gallery, London, which recently looked back over the last few years of
artistic production. The Barbican's exhibitors were also faced with the
notion of an endlessly changing planet, and included Land Artists,
active environmentalists, experimental architects and representatives of
the new generation. Paris followed with (In)habitable ? L'art des
environnements extrêmes, heldat the Maison Européenne de la
Photographie. The exhibiting artists tried through various means, and by
exploiting new technologies, to explore and re-appropriate with humour,
the poetry and utopia inherent within the concept of Nature.

The idea of questioning the idea of Nature is far from original,
nevertheless when confronted with increasing ecological problems and the
emergence of new science; the concept is constantly renewed and forced
to take on new forms. Paradoxes appear when damaging new technologies,
such as the perpetration of mass industrialisation, simultaneously hold
the answer to healing their own assaults on our ecology. Public opinion
becomes lost in these paradoxes and finds no answer, whether we have
faith in science, or are supporters of sustainable de-growth. Up until
the 1980s, artists were united under their wish for a return to original
Nature, whereas our contemporaries are no longer gathered under a common
banner.

Nature is then not uniquely used for promoting ecology, but as a
material to reflect the wide ranging scope of society's problems. This
has lead Kin Levin, in the catalogue Trans'Plant : Living vegetation in
contemporary art (Hatje Catz Publishers, 2000), to conclude: 'Artists
using plants today have little in common except they share the crucial
anxieties of our time.' Anxiety for the deterioration of our
environment, fear for new sciences which, by dint of helping humans
dominate nature, their nature, have lead to its uncontrollability. The
question is how can we define Nature, or rather redefine it, confronted
as we are with these new forms of creation, hybridisation and
manipulation?

This symposium will aim to propose a new and/or completed definition of
the idea of Nature by focusing all papers on contemporary art. Firstly,
it will take issue with an idea of contemporary nature, evoking nations
of cultural landscape alongside the metamorphosis of society's problems.
Secondly, it will question the relationship which binds us with Nature,
even whilst genetic manipulations proceed apace, frequently blurring the
lines between human beings and the animal kingdom.

Topic may include but are not
limited to:
- cultural landscapes/emerging landscapes
- relationship art/Science Fiction
- decadence and attraction to new technologies
- disenchantment
- ecology

Abstract (300 words) should be submitted to Marion Duquerroy
(marionduquerroyyahoo.fr) before the 28th of February 2010.
Presentations will be expected not to exceed 30 minutes.

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There is no such thing as nature!
Redéfinition et devenir de l'idée de nature
dans l'art contemporain.

Journée d'étude,
31 mai et 1er juin 2010, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, INHA.

Alors qu'en décembre, les Nations Unies organisent leur 15ème conférence
sur les changements climatiques à Copenhague, dans cette même ville, le
Statens Musem for Kunst met en place l'exposition Nature Strikes Back
accompagnée d'un colloque international abordant les relations qui lient
l'art et la nature aux technologies. Peu de temps auparavant, la
Barbican Art Gallery à Londres exerçait avec Radical Nature un retour
sur la production artistique de ces quarante dernières années
confrontées à une planète en constante évolution avec, entre autres, les
artistes clef du Land Art, de l'activisme environnementaliste et de
l'architecture expérimentale ainsi que quelques représentants de la
nouvelle génération. Paris emboîtait le pas, avec (In)habitable ? L'art
des environnements extrêmes à la Maison Européenne de la Photographie.
Les artistes présentés cherchent, par quelque moyen qui soit, et souvent
grâce aux nouvelles technologies, à explorer et à se réapproprier avec
humour, la poésie et l'utopisme inhérents au concept de nature.

Bien que le questionnement sur l'idée de nature ne soit en rien une
originalité, force est de constater que, face à la montée des problèmes
écologiques et à l'apparition des nouvelles sciences, il s'actualise et
revêt de nouvelles formes. L'aporie apparaît lorsque les nouvelles
technologies, boostant l'industrialisation de masse et ainsi déclenchant
les problèmes écologiques connus aujourd'hui, deviennent simultanément
le possible guérisseur de ces mêmes maux. Foi en la science ou adepte de
la décroissance, l'opinion s'égare dans ces paradoxes et ne trouve de
réponse convenable. Alors que jusque dans les années 80, les artistes
revendiquaient le retour à une nature originelle, nos contemporains
n'apparaissent nullement sous une bannière commune. La nature n'est
alors plus uniquement utilisée pour des raisons écologiques mais comme
un matériau reflétant l'éventail des problèmes sociétaux. Ce qui amène
Kin Levin, dans le catalogue Trans'Plant : Living vegetation in
contemporary art (Hatje Catz Publishers, 2000) à déclarer « Artists
using plants today have little in common except they share the crucial
anxieties of our time ». Angoisse de la dégradation de notre
environnement, terreur des nouvelles sciences qui, à force d'avoir aidé
l'humain à dominer la nature, sa nature, l'ont rendue incontrôlable.
Comment pouvons-nous alors la définir, ou plutôt la redéfinir,
confrontée à ces nouvelles formes de créations, d'hybridations, de
manipulations ?

Cette journée tentera de proposer une définition complétée/nouvelle de
l'idée de nature en ciblant les interventions sur la production
artistique contemporaine. Elle s'intéressera dans un premier temps à
penser le paysage contemporain en évoquant les notions de paysage
culturel et de paysage comme métaphores des problèmes de société. Dans
un second temps, nous nous interrogerons sur la relation
qu'entretiennent les hommes à la nature alors que les manipulations
génétiques vont bon train, confondant régulièrement les limites entre
l'homme et l'animal.

Parmi les multiples pistes de réflexions possibles, nous pourrons
s'intéresser aux suivantes :
- Les culturallandscapes/emerging landscapes
- Relation art /Science Fiction.
- Décadence et attirance pour les nouvelles technologies
- Désenchantement
- Ecologie

Merci d'envoyer votre proposition de communication (300 mots) à Marion
Duquerroy (marionduquerroyyahoo.fr) avant le 28 février 2010.
Les présentations ne devront pas dépasser 30 minutes.

Quellennachweis:
CFP: Concept & Future of Nature in Contemporary Art (Paris, 31 May-1 Jun 10). In: ArtHist.net, 18.12.2009. Letzter Zugriff 16.12.2025. <https://arthist.net/archive/32124>.

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