CFP 07.09.2016

Medals and Tokens in Europe (Paris, 30 Mar-1 Apr 17)

Institut national d'histoire de l'art, 30.03.–01.04.2017
Eingabeschluss : 06.11.2016

Felicity Bodenstein

CALL FOR PAPERS

INTERNATIONAL SYMPOSIUM

Art for the Powerful, Multiple Objects: Medals and Tokens in Europe from the Renaissance to the First World War

The medal was revived in the princely courts of fifteenth century Italy as a commemorative art and quickly adopted by sovereigns across Europe. Medals, tokens and other metallic objects devoid of fiduciary value became more and more widespread and benefitted from several peaks of popularity in the seventeenth, eighteenth and nineteenth century, as illustrated by the metallic histories of Louis XIV or Napoleon, a format adopted by others as far afield as the Tsar of Russia. Whilst changes in taste led the medal to be seen as in or out of fashion at different moments, it has continued to maintain its essentially commemorative function and has been used to express the ideals of all manner of political regimes from monarchies to republics.
This symposium seeks to explore the specificity of a form of official art that associates image and text, producing objects whose message is also partially conveyed by the hierarchy of values intrinsic to the metals used, from the noblest gold to more modest alloys. As objects that can be reproduced, that are easily portable and largely distributed, their biographies also tend to be quite distinct from that of other types of art objects.
An initial specificity is that of the role of the engraver whose function oscillates between that of an artist, an artisan and an agent of a commissioning power. His artistic practice can be considered in some sense as paradoxical in so much as it is constrained by the conventions of the medium, and by the outline of the project which his talent is called on to convey in material form.
This opens up to the question of the expressive aims of this official art that seeks to capture and commemorate History as it happens, fortifying the glory of the commissioning party. Indeed medals and tokens represent the result of the interplay of the different actors that contribute to their elaboration: from the initial idea developed by a commissioning power and affiliated scholars, to the drawing of a model, to the production and diffusion of the multiple editions of the final product. It also need to be considered as part of a wide range of visual productions that share a common language dedicated to reinforcing the powers in place.
Finally, greater attention needs to be paid to the manner in which these objects (and their models) have circulated, in particular by considering the development of a market for modern and contemporary medals and their status in the make-up of private and public coin collections. This may also be an opportunity to consider the reciprocal influence between the evolution of the taste and interest of collectors and production styles, techniques and themes through time.
This conference will showcase current research that can provide an alternative to a very dispersed historiography dominated by the genre of the catalogue. We hope that a comparative effort, with cases from across Europe, in a large chronological frame will help to establish an interdisciplinary approach to the production and circulation of medals and similar objects; one that reflects their complex nature and the specificity of their biographies. We welcome perspectives from a range of disciplines and research perspectives including art history, social and political history, numismatics, material culture studies etc.

Proposal of no more than 400 words should be sent accompanied by a short C.V. before the 6th of November 2016 to the following address: colloquemedailles2017gmail.com
Each presentation should aim to be no longer than 20 minutes and the conference papers will be published.
Languages are French and English.
The organizing committee will give notice of acceptance by mid December, 2016.

Organizing Committee
Felicity Bodenstein, docteur en Histoire de l’art, Kunsthistorisches Institut, Florenz, Max-Planck-Institut
Thomas Cocano, doctorant en Histoire, EPHE
Ludovic Jouvet, doctorant en Histoire de l’art, Université de Bourgogne / INHA
Katia Schaal, doctorante en Histoire de l’art, École du Louvre / Université de Poitiers / INHA
Sabrina Valin, doctorante en Histoire de l’art, Université Paris Ouest Nanterre-La Défense

Scientific Committee
Marc Bompaire, directeur d’études, EPHE
Béatrice Coullaré, chargée de conservation, Monnaie de Paris
Frédérique Duyrat, directrice du département des Monnaies, Médailles et Antiques, BnF
Victor Hundsbuckler, conservateur du patrimoine, responsable de la Conservation, Monnaie de Paris
Thierry Sarmant, conservateur en chef, Service historique de la Défense à Vincennes
Philippe Thiébaut, conservateur général du patrimoine, conseiller scientifique, INHA
Inès Villela-Petit, conservatrice du patrimoine, département des Monnaies, Médailles et Antiques, BnF

Institutional Partners
Université Paris Ouest Nanterre La Défense (École doctorale 395, Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent – Laboratoire du HAR, Histoire des Arts et des Représentations)
École pratique des hautes études (EPHE)
Monnaie de Paris
Bibliothèque nationale de France (BnF)
Institut national d’histoire de l’art (INHA)

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APPEL À COMMUNICATION

COLLOQUE INTERNATIONAL

Art du puissant, objet multiple :
Médailles et jetons en Europe, de la Renaissance à la Première Guerre mondiale

PARIS, INHA (Institut national d’Histoire de l’art), 30 mars au 1er avril 2017

Ambitionnant d’engager de nouvelles réflexions sur les médailles et les jetons produits et circulant dans les cours européennes de la Renaissance à la Première Guerre mondiale, ce colloque se tiendra à Paris du 30 mars au 1er avril 2017.

Au XVe siècle, la médaille renaît dans les cours italiennes et revêt une valeur commémorative qui s’étend aux autres souverainetés européennes. Les médailles, les jetons et autres objets monétiformes sans valeur fiduciaire se répandent alors pour connaître de véritables moments d’apogée durant les XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles : les plus célèbres manifestations de cette production étant, par exemple, l’édition d’histoires métalliques de Louis XIV à Napoléon, en passant par le Tsar de Russie. Malgré les fluctuations du goût qui lui font successivement connaître des périodes de renom puis de défaveur, la médaille ne perdit jamais de sa force d’usage et fut tout autant employée par les régimes républicains pour véhiculer leurs idéaux.
Ces objets, produits d’un art officiel, allient l’image au texte pour transmettre un message tout en s’appuyant aussi sur une hiérarchie de valeurs intrinsèques ordonnées par les métaux employés, allant de l’or aux alliages les plus modestes. Reproductibles, portatifs, ils offrent la possibilité d’une large diffusion et leurs biographies présentent de ce fait certaines spécificités.
Une première réflexion porte sur le rôle du graveur, dont la fonction oscille entre celle d’artisan, d’artiste ou d’agent du pouvoir. Cet artiste, nommé par une instance officielle, peut aussi connaître une forme de pratique paradoxale, entre les contraintes imposées par les conventions du support, le cahier des charges de la commande et la liberté de création. Dès lors que ce dernier s’inscrit dans la logique de détention d’une charge ou d’une commande, il répond alors à une réalité propre au cadre de production où il s’inscrit, en lien avec l’entité émettrice ou le commanditaire de référence.
Un second aspect devrait permettre de définir les critères de cet art officiel dont le but est de capter et commémorer l’Histoire en marche, renforçant la renommée du commanditaire. On peut comprendre l’objet monétiforme comme le résultat d’une interaction entre les différents acteurs (i.e la collaboration entre commanditaires, lettrés, dessinateurs, graveurs et éditeurs) qui ont contribué à son élaboration. De ce point de vue, il sera intéressant d’observer en quelle mesure cette production pouvait évoluer au sein d’un univers visuel commun, nécessaire au renforcement du pouvoir.
Enfin, on peut interroger les modalités de circulation des modèles mais également des objets eux-mêmes, y compris le développement d’un marché pour la médaille moderne et contemporaine ainsi que sa place dans la composition de collections, privées ou publiques. Il s’agit aussi d’aborder l’influence réciproque entre le goût et les intérêts des collectionneurs et les évolutions qu’on observe au niveau de la production, des sujets et des techniques.
Face à une historiographie dispersée, il s’agit de proposer un cadre pour des recherches actualisées, tentant de s’affranchir des normes d’un simple catalogage. Adoptant une perspective européenne et une chronologie étendue, ce colloque se veut avant tout pluridisciplinaire, à l’image des objets envisagés : leur commande, leur production et leur circulation nous placent à la confluence de l’histoire de l’art, des études numismatiques, de l’histoire sociale, de l’histoire des techniques et de l’histoire politique.

Les propositions de communication sous la forme d’un résumé (400 mots), accompagnées d’un titre et d’une brève mention biographique seront à envoyer avant le 6 novembre 2016 à l’adresse suivante : colloquemedailles2017gmail.com
Chaque communication durera 20 minutes, suivie de 10 minutes de questions et fera l’objet d’une publication.
Langues du colloque : français, anglais.
Les réponses seront adressées par le comité organisateur mi-décembre 2016.

Quellennachweis:
CFP: Medals and Tokens in Europe (Paris, 30 Mar-1 Apr 17). In: ArtHist.net, 07.09.2016. Letzter Zugriff 24.04.2024. <https://arthist.net/archive/13561>.

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