CFP Jan 16, 2022

Dreaming Things (Saarbrücken, 10-12 Oct 22)

Saarbrücken, Universität des Saarlandes, Oct 10–12, 2022
Deadline: Mar 31, 2022

Hannah Steurer

DFG-Graduiertenkolleg »Europäische Traumkulturen« (GRK 2021)
Saarbrücken, Universität des Saarlandes

Internationale Nachwuchstagung, 10.-12. Oktober 2022
Bewerbungsschluss: 31. März 2022
Call for Papers
Dinge träumen | rêver les choses | Dreaming Things
Dingwelten und Traumkulturen in interdisziplinärer Perspektive

[French and englisch version below]

Folgt man statistischen Angaben, so befinden sich zu Beginn des 21. Jahrhunderts in den Haushalten der westlichen Welt durchschnittlich 10.000 Dinge – Tendenz steigend. Diese Ausweitung des persönlichen Sachbesitzes ist das Ergebnis einer historischen Entwicklung, in der die Invention, Produktion, Zirkulation und Konsumtion von Dingen als Waren auf Dauer gestellt wurde und unauflöslich mit individuellen und kollektiven Lebenswelten verschmolzen ist. Doch nicht nur diese quantitative Ausweitung, sondern auch die funktionale Veränderung der Dinge im Gebrauch generiert spezifische Dingkulturen, die seit längerem von einem breiten Fächerspektrum erforscht werden. Nicht zuletzt die rasant fortschreitende Verknüpfung von Geräten und Apparaten in digitalen Netzwerken (»Internet der Dinge«) wird vielfach als Beleg dafür gewertet, dass die Dinge endgültig ihren passiven Objektstatus verlassen haben und nunmehr zu den aktiv handelnden Subjekten gerechnet werden müssen.
Gleichwohl ist nicht zu übersehen, dass Dingkulturen in bezeichnender Selbstverständlichkeit primär der Wachwelt mit ihren zweckrationalen Routinen zugeordnet werden: Nicht zufällig sprechen wir von Alltagsgegenständen und Dingen des täglichen Bedarfs. Dabei gehören Imaginationen über das Eigenleben der Dinge, das sich regt, sobald die Wachsamkeit der Menschen nachlässt, zu den Grundmotiven einer ›magischen‹ Wirklichkeitsauffassung, die bis in frühe Kulturen zurückreichen und die transformiert (etwa als »Tücke des Objekts«) bis in unsere Gegenwart die ›unbewusste‹ Seite der Mensch-Ding-Beziehungen grundieren. Für eine transdisziplinäre und epochenübergreifende Erkundung dieser bisweilen obskuren Imaginationsgeschichte der Dinge bergen die in Literatur, bildender Kunst, Musik, Theater und Film entwickelten Traumästhetiken ein bisher nur ansatzweise ausgeschöpftes Potenzial. Unsere Tagung möchte der Frage nachgehen, wie sich Dingkulturen, ästhetisch vermittelte Traumdarstellungen und theoretische Traumdiskurse wechselseitig modellieren und auf Veränderungen im jeweils anderen Feld reagieren. Während die enge Verflechtung zwischen dem (warenförmig expandierenden) Universum der Dinge, dem Traum und seiner künstlerisch-kulturellen Reflexion geradezu als ein Gründungstopos der europäischen Moderne um 1900 gelten kann, verspricht die Ausdehnung der Fragestellung auf vormoderne Kontexte und transkulturelle Konstellationen in der Gegenwart neue Perspektiven auf den Konnex zwischen Ding- und Traumkulturen. Einige – durchaus ergänzungsfähige – Leitfragen können das mögliche Themenspektrum nur andeuten:

- Wie wird in differenten historischen und kulturellen Kontexten die liminale Situation zwischen Wachwelt einerseits und Schlaf-/Traumwelt andererseits mit Dingen instrumentiert und in ästhetischen Traumdarstellungen reflektiert?
- Wie werden Dingbezeichnungen und -beschreibungen in ›kanonischen‹ Traumtexten (z. B. biblisch-mythologische Traumvisionen) diversen lokalen Dingkulturen angepasst und imaginativ ausgestaltet?
- Wie wird gattungs- und medienspezifisch die performative Dimension von Dingen genutzt, um die Alterität des (Alb-)Traumgeschehens zu evozieren?
- Wie verhält sich der komplexe Objektbegriff der psychologischen Traumanalyse zum Dingrepertoire der populären »Traumschlüssel«-Kompendien?

Gemäß der interdisziplinären und intermedialen Ausrichtung des Graduiertenkollegs sind Beiträge von Nachwuchswissenschaftler:innen (Doktorand:innen, Postdoktorand:innen und Habilitierende) aus den Bereichen der Kunst-, Kultur-, Theater-, Film-, Medien-, Musik- und Literaturwissenschaft sowie Geschichte, Philosophie und angrenzende Disziplinen willkommen.

Abstracts für einen 20-minütigen Vortrag in deutscher, französischer oder englischer Sprache (Umfang des Abstracts max. 400 Wörter) sowie ein tabellarischer Lebenslauf mit Publikationsliste (sofern vorhanden) sind als pdf-Datei bis zum 31. März 2022 zu richten an: traumkulturenuni-saarland.de

Tagungssprachen sind Deutsch, Französisch und Englisch. Im Anschluss an die Tagung ist die Veröffentlichung der Beiträge in einem Sammelband geplant.

Tagungskonzept: Joachim Rees / Hannah Steurer

www.traumkulturen.de

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[French version]

École doctorale « Cultures européennes du rêve » promue par la DFG (GRK 2021)
Sarrebruck, Université de la Sarre

Colloque international de jeunes chercheurs du 10 au 12 octobre 2022
Date limite de candidature : 31 mars 2022
Appel à communication
Dinge träumen | rêver les choses | Dreaming Things
Perspectives interdisciplinaires sur les mondes des objets et les cultures du rêve

Si l'on suit les données statistiques, un ménage occidental compte en moyenne 10 000 objets au début du XXIe siècle – et la tendance est à la hausse. Cette extension de la possession personnelle de biens est le résultat d'une évolution historique. Au cours de cette évolution, l'invention, la production, la circulation ainsi que la consommation de choses en tant que marchandises ont été pérennisées en se fondant indissolublement dans les univers de vie individuels et collectifs. Ce n'est pas seulement cette extension quantitative, mais aussi la modification fonctionnelle des choses dans leur utilisation qui génère des cultures de choses spécifiques étudiées depuis longtemps par un large nombre de disciplines. L'évolution rapide de l'interconnexion des appareils et des dispositifs dans les réseaux numériques (« Internet des objets ») est souvent considérée comme une preuve que les objets ont définitivement quitté leur statut d'objets passifs et qu'ils doivent désormais être classés parmi les sujets actifs et agissants.
Cependant, l'on ne doit pas oublier qu'en premier lieu, les cultures de choses sont attribuées au monde éveillé et à ses routines rationnelles orientées vers un but : ce n'est pas un hasard si nous parlons d'objets de la vie et des besoins de tous les jours. Pourtant, l'imagination sur la vie propre des choses, qui s'éveille dès que la vigilance des hommes se relâche, fait partie des motifs clé d'une conception ‹ magique › de la réalité. Cette conception remonte aux cultures anciennes et fonde, sous une forme transformée (par exemple en tant que « malice de l'objet »), jusqu'à nos jours le côté ‹ inconscient › des relations entre les hommes et les choses. Les esthétiques oniriques développées dans la littérature, les arts plastiques, la musique, le théâtre et le cinéma sont porteuses d'un énorme potentiel pour explorer cette histoire imaginaire – et parfois obscure – des choses. Or, ce potentiel n'a été que partiellement exploité jusqu'à présent. Notre colloque se penchera sur la question de savoir comment les cultures de choses, les représentations esthétiques du rêve et les discours théoriques sur le rêve s'influencent mutuellement et comment ils répondent à d'éventuels changements dans les autres champs. Alors que le lien étroit entre l'univers des objets (en expansion sous forme de marchandises), le rêve et sa réflexion artistique ainsi que culturelle peut être compris comme un topos fondateur de la modernité européenne autour de 1900, l'élargissement de la perspective à des contextes prémodernes et à des constellations transculturelles dans le monde contemporain promet de nouvelles possibilités pour réfléchir sur le lien entre les cultures de choses et les cultures du rêve. Quelques premières questions directrices ne peuvent qu'esquisser l'éventail des thèmes possibles :

- De quelle manière la situation liminale entre, d'une part, le monde de l'éveil, et, d'autre part, le monde du sommeil et du rêve est-elle instrumentée par des objets et reflétée dans les représentations esthétiques du rêve ?
- Comment les manières de désigner et de décrire des objets dans des textes ‹ canoniques › sur les rêves (p. ex. les visions oniriques bibliques et mythologiques) sont-elles adaptées à des cultures de choses dans différents lieux et pays ? Comment sont-elles organisées sur le plan imaginaire et matériel ?
- Comment la dimension performative des objets est-elle utilisée, en fonction du genre et des spécificités médiatiques, pour évoquer l'altérité du rêve et/ou du cauchemar ?
- Quel est le rapport entre la complexité de la notion de l'objet dans l'analyse psychologique des rêves et le répertoire des objets dans les manuels sur la « clé des rêves » de la culture populaire ?

Suivant le programme interdisciplinaire et intermédiatique de l'École doctorale, l'appel s'adresse aux jeunes chercheurs et chercheuses (doctorant.e.s, postdoctorant.e.s et maître.sse.s de conférences sans HdR) en histoire de l'art, études culturelles, sciences théâtrales et cinématographiques, musicologie, littérature, ainsi qu'en histoire, philosophie et disciplines annexes.

Merci d'adresser vos propositions pour une conférence de 20 minutes en allemand, français ou anglais (400 mots maximum) ainsi qu'un court CV et la liste de vos éventuelles publications sous format pdf jusqu'au 31 mars 2022 à : traumkulturenuni-saarland.de

Les langues du colloque seront l'allemand, le français et l'anglais. Une publication des contributions dans un volume collectif est prévue.

Conception du colloque : Joachim Rees / Hannah Steurer

www.traumkulturen.de

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[English version]

DFG-funded Research Training Group "European Dream Cultures" (GRK 2021)
Saarbrücken, Saarland University

International Conference for Early Career Researchers
from the 10th to the 12th of October 2022
Deadline for applications: 31th of March 2022
Call for Papers
Dinge träumen | rêver les choses | Dreaming Things
Interdisciplinary Perspectives on Object Worlds and Dream Cultures

According to statistics we find at the beginning of the 21st century an average of 10,000 objects in households of the Western world – a rising trend. This expansion of the sphere of personal material possessions is the result of a historical process in which the invention, production, circulation and consumption of things as commodities have been made permanent, exerting a deep impact on individual and collective life worlds. However, not only this quantitative expansion, but also different ways of using things generate specific cultures of material objects. For some time now, these object cultures are an important topic of research in various academic fields. Last but not least, the rapidly advancing interconnection between devices and machines in digital networks ("Internet of Things") is often regarded as evidence that artefacts have finally quitted their status as passive objects and may henceforth be counted among the active and acting subjects.
Nevertheless, it remains a striking fact that the cultural life of things is commonly associated with the waking world and its utilitarian routines: Surely, it is no coincidence that we speak of everyday objects or items of daily use. However, imaginations about objects developing a life of their own as soon as human vigilance slackens, are deeply entrenched in a 'magical' conception of reality. This 'magical' conception of the material world goes back to early cultures and still shapes the 'unconscious' side of human-thing-relations, albeit in disguised form, such as the often-cited "malice of the object". For a transdisciplinary and cross-epochal research on this somewhat obscure history of thing-related imaginations, the dream aesthetics developed in literature, visual arts, music, theatre and film hold a potential that has so far only been rudimentarily exploited. Our conference aims to explore the question of how material cultures, aesthetically mediated dream representations and theoretical dream discourses mutually model each other and how they react to changes in one of the other fields. While the close interconnection between the universe of things (expanding in a commodity-shaped way), the dream and its reflection in arts and media may be considered a founding trope of European modernity around 1900, the extension of our focus on pre-modern contexts and transcultural constellations in the present opens up new perspectives on connections between object cultures and dream cultures. A few guiding questions – which are certainly to be supplemented – can only provide a small inside into the possible range of topics:

- How is the liminal situation between the waking world and the realm of sleep and dream orchestrated with objects in different historical and cultural contexts? How is this liminal situation reflected in aesthetic dream representations?
- How are designations and descriptions of objects in 'canonical' dream texts (e.g. biblical-mythological dream visions) adapted to various local object cultures and how do they gain an imaginative shape?
- How can the performative dimension of objects be used in a genre- and media-specific way to evoke the alterity of the nightmare or dream event?
- How does the complex concept of objects in psychological dream analysis relate to the repertoire of things in popular "dream key" compendia?

Following the interdisciplinary and intermedia concept of the Research Training Group, this call is addressed to early career researchers (doctoral candidates and postdoctoral researchers) from the disciplines of art, cultural studies, theatre, film, media, music and literary studies, as well as history, philosophy and other related fields.

Please submit your proposal (not exceeding 400 words) for a 20 minutes talk in German, French or English as a PDF file to traumkulturenuni-saarland.de by the 31th of March 2022. Please include a short CV and (if existing) your list of publications.

The languages spoken at the conference will be German, French and English. Following the conference, we plan to include the contributions in an anthology.

Conference concept: Joachim Rees / Hannah Steurer

www.traumkulturen.de

Reference:
CFP: Dreaming Things (Saarbrücken, 10-12 Oct 22). In: ArtHist.net, Jan 16, 2022 (accessed Apr 19, 2024), <https://arthist.net/archive/35673>.

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