CFP 15.09.2011

New Spaces for Negotiating Art (and) History in African Cities (Bamako Mar 2012)

Bamako, Mali, 14.–17.03.2012
Eingabeschluss : 31.10.2011

Kerstin Pinther, Staatliche Museen Berlin

CFP: INTERNATIONAL WORKSHOP

New Spaces for Negotiating Art (and) History in African Cities

March 14-17, 2012
Point Sud, Centre for Research on Local Knowledge, Bamako, Mali
Deadline: October 31, 2011

Prof. Dr. Kerstin Pinther, Art Historical Department, Arts of Africa, Free University Berlin
Dr. Larissa Förster, Center for Advanced Studies “Morphomata. Genesis, Dynamics and Mediality of Cultural Figurations”, University of Cologne

In most African countries, cultural institutions like museums and art galleries, archives and art academies were established either by the colonial state or in the context of postcolonial nation building. Hence, the cultural field has often been shaped according to national aesthetics and/or thematic concepts and guidelines. Although many artists and activists have repeatedly criticized and distanced themselves from state-initiated cultural politics – as, for example, community archives and community art centres in Apartheid South Africa or initiatives like the “Laboratoire Agit-Art” in post-independence Senegal – from early on, it seems that particularly during the last two decades a series of new spaces and initiatives were created. They set themselves apart from municipal and/or state-affiliated institutions as well as from commercial (art) markets and created alternative models and platforms for negotiating art (and) history, reflecting upon and archiving art, visual culture and (cultural) history. Cases in point are the Contemporary Image Collective (Cairo), Doula’art (Douala), the District Six Museums (Cape Town) or Zoma Contemporary Art Centre (Addis Ababa), to name but a few. Some of these initiatives aim to establish self-organized, non-hegemonic and experimental fields and orders of knowledge, others deliberately question institutions established by the postcolonial nation state, still others attempt at filling in where public institutions are undermined. In many cases, scholars, cultural practitioners, curators and artists as well as activists join to collaborate in these spaces. New forms of south-south-cooperation and transnational networking – including diasporic communities – are developed. This inter- and transdisciplinary workshop intends to take these independent spaces and initiatives as a starting point to discuss and analyze the expanding and diversifying field of cultural production and reflection in African cities.

We invite scholars and practitioners (founders, members and users of such spaces as well as artists and curators) to present case studies or comparative analyses with one or more of the following (research) focuses:

1) Histories
Against which historical backgrounds must the emergence of such spaces be read in different countries? How did they develop in different fields (art, culture, history), and in which ways are their histories connected?

2) Modi operandi: approaches, (curatorial) practices and strategies
How are these spaces organized and maintained? What curatorial practices, scientific and/or aesthetic strategies do they employ? Which media do they work with?

3) Addressing and archiving the past
How do they reflect upon history? How and to what end do they acquire and work with (historical) collections and build (historical) archives?

4) Questioning canons
In what ways do such spaces comment on or even question canons of historical and art historical knowledge, e.g. established historical narratives or boundaries between art and (popular) culture etc.? Which theoretical and/or methodological debates do they draw upon or feed their work into?

5) Urban spaces and urban publics
How do these sites relate to the specific urban spaces and situations in which they have emerged? How do they engage with the broader urban public, with different audiences and groups of interested users and/or contributors? How do they affect the access and use of public space in African cities?

6) Revisiting state and municipal institutions
How do these initiatives position themselves vis-à-vis, relate to or collaborate with municipal or national institutions?

At the end of the workshop, possibilities and perspectives for a long-term cooperation between the workshop participants in the field of African Studies, Visual Culture Studies, Art History, Museum and Archive Studies will be explored. A publication of the workshop proceedings is envisaged.

We particularly encourage younger scholars and practitioners to submit a short CV and an abstract of no more than 500 words by October 31, 2011 to kerstin.pintherfu-berlin.de and larissa.foersteruni-koeln.de. Papers can be given in English or French. Contributors to the workshop will be asked to additionally chair one of the resulting 6 panels. Keynotes will be given by five invited speakers (t.b.a.) and will partly focus on alternative spaces in other regions than Africa. The project, which runs under the name “Programme Point Sud” of the German Research Foundation, will cover travel expenses and accommodation for all speakers.

Appel à contributions : ATELIER INTERNATIONAL

Les nouveaux lieux de négociation de l’histoire (et) de l’art dans les villes africaines

14-17 Mars 2012
Point Sud, Centre de recherche sur le savoir local, Bamako, Mali
Date limite : 31 octobre 2011

Prof. Dr. Kerstin Pinther, Histoire de l’art, Arts africains, Freie Universtität Berlin
Dr. Larissa Förster, Centre d’études supérieures « Morphomata. Genesis, Dynamics and Mediality of Cultural Figurations », Université de Cologne

Dans la plupart des pays africains les institutions culturelles comme les musées ou galeries d’art, les archives ou écoles d’art ont été établies par l’État colonial ou dans le contexte postcolonial d’édification des nations. De ce fait, le champ culturel a souvent été façonné selon des esthétiques nationales et/ou selon des concepts ou directives thématiques. Bien que, depuis le début, des artistes et des activistes aient dénoncé à de nombreuses reprises les politiques culturelles initiées par l’État et s’en soient distancé - comme dans le cas d’archives ou centres d’art communautaires dans l’Afrique du Sud du temps de l’apartheid, ou d’initiatives comme le « Laboratoire Agit-Art » au Sénégal post-indépendance -, il semble que c’est en particulier dans les deux dernières décennies qu’une succession de nouveaux lieux et initiatives aient été créés. Ceux-ci se sont distancés aussi bien d’institutions municipales ou affiliées à l’État, que des marchés (d’art) commerciaux et ont créé des alternatives de modèles et de plateformes afin de négocier l’art (et) l’histoire, et proposant par là une réflexion sur l’art, et la culture visuelle, l’histoire (culturelle) et leur préservation. Des cas en question sont le « Contemporary Image Collective » (Le Caire), « Doula’art » (Douala), le « District Six Museums » (Le Cap), ou le « Zoma Contemporary Art Centre » (Addis-Abeba), pour ne citer que quelques exemples. Certaines de ces initiatives visent à établir des champs et des systèmes de savoir autogérés, non-hégémoniques et expérimentaux, d’autres remettent délibérément en question les institutions établies par l’État-nation postcolonial, tandis que d’autres encore essayent de combler là où les institutions publiques sont érodées. Dans de nombreux cas, des universitaires, travailleurs culturels, conservateurs, artistes, ainsi que des activistes s’unissent afin de collaborer dans ces lieux. De nouvelles formes de coopération Sud-Sud se sont développées, tout comme de nouveaux réseaux transnationaux - comprenant des communautés diasporiques. Cet atelier inter- et transdisciplinaire a pour intention de prendre ces lieux et initiatives indépendants comme point de départ pour une discussion et une analyse du champ croissant et graduellement diversifié de production et réflexion culturelle dans les villes d’Afrique.

Nous invitons universitaires et travailleurs culturels (fondateurs, membres, ou usagers de tels lieux, aussi bien qu’artistes et conservateurs) à présenter des études de cas ou des analyses comparatives, autour d’un ou plusieurs des thèmes principaux suivants :

1) Histoires
Dans quel contexte historique doit-on voir l’émergence de tels lieux dans les différents pays ? Comment se sont-ils développés dans les différents domaines (art, culture, histoire), et de quelles manières leurs histoires sont-elles liées ?

2) Modes opératoires: approches, pratiques et stratégies
Comment ces lieux sont-ils organisés et maintenus ? Quelles pratiques de conservation/commissaire d’expo, stratégies esthétiques et/ou stratégies de recherche sont employées ? Quels médias sont utilisés pour leur travail ?

3) Aborder et archiver le passé
Comment réfléchissent-ils sur l’histoire ? Comment et dans quel but acquièrent et travaillent-ils avec des collections (historiques), et comment construisent-ils des archives (historiques) ?

4) Remise en question des canons
De quelles façons ces lieux commentent ou même questionnent-ils les canons du savoir de l’histoire et de l’histoire de l’art, par exemple les narratifs historiques établies, ou les limites entre l’art et la culture (populaire) etc. ? Quels débats théoriques et/ou méthodologiques mettent-ils à profit ou entretiennent-ils dans leurs travaux ?

5) Espaces urbains et publics urbains
Comment ces lieux s’associent-ils aux espaces et situations urbaines spécifiques dans lesquelles ils ont émergé ? Comment s’y prennent-ils avec le plus large public urbain, avec les différents publics, et avec les groupes d’usagers et/ou de contributeurs intéressés ? Quel impact ont-ils sur l’utilisation et l’accès à l’espace public dans les villes africaines ?

6) Réexamen de l’État et des institutions municipales
Comment ces initiatives se positionnent-elles vis-à-vis d’institutions municipales ou nationales, et comment se lient et collaborent-elles ?

À la fin de l’atelier, les possibilités et perspectives d’une coopération au long terme entre les participants de l’atelier, dans les domaines des études africaines, études visuelles et culturelles, histoire de l’art, ainsi que muséologie et archivistique, seront étudiées. La publication du compte-rendu de l’atelier est également envisagée.

Nous encourageons en particulier de jeunes universitaires et travailleurs culturels à soumettre un court CV et un résumé de moins de 500 mots avant le 31 octobre 2011 auprès de kerstin.pintherfu-berlin.de et larissa.foersteruni-koeln.de. Les contributions peuvent être soumises en français ou en anglais. Il sera également demandé aux contributeurs à l’atelier de présider l’un des six panels résultants. Des notions maîtresses seront livrées par cinq intervenants invités (à confirmer) qui se focaliseront en partie sur des lieux alternatifs dans d’autres régions que l’Afrique. Le projet, dans le cadre du « Programme Point Sud » de la Fondation allemande pour la recherche (DFG) couvrira les frais de transport et d’hébergement de tous les intervenants.

Quellennachweis:
CFP: New Spaces for Negotiating Art (and) History in African Cities (Bamako Mar 2012). In: ArtHist.net, 15.09.2011. Letzter Zugriff 20.04.2024. <https://arthist.net/archive/1841>.

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