Call for Papers – Bozzetto No. 06 (2014)
Oasen
Der verwunschene Garten als Symbol wahr gewordener Kindheitsträume bildet den idealbildlichen Gegenpol zur geplanten und von Regeln beherrschten Stadt. Dort darf geträumt, gesponnen und gespielt werden, während die Stadt ein durchdesignter Ort ist, in dem jedes Artefakt eine Funktion hat. Der Garten erlaubt die Entdeckung von Unbekanntem, dient als Quelle der Ruhe und Inspiration. So fand auch Claude Monet in seinem Garten in Giverny Inspiration und Sujets für unzählige zu Ikonen gewordenen Bildern. Zugleich steht der Garten für die Rückeroberung der Natur in der Zivilisation. In Berlin beispielsweise wurde das stillgelegte Flugfeld des ehemaligen Flughafens Tempelhof als Naherholungsgebiet freigegeben. Getreu seinem Namen Tempelhofer Freiheit finden dort alle erdenklichen Freizeitaktivitäten, aber auch soziale und integrative Projekte statt – zum Beispiel urban gardening, welches nicht nur die Landwirtschaft zurück in die Stadt holt, sondern auch viele andere Fragen des gemeinschaftlichen Zusammenlebens in der Stadt stellt. Doch inwiefern ist diese in ihrem natürlichen Wuchern gebändigte Natur noch Natur?
Auch in anderen Bereichen des Lebens begegnen wir Oasen – oder machen uns auf die Suche nach ihnen, um dem Stress des Alltags zu entfliehen. Spass- und Wellnessoasen erfreuen sich einer immer grösseren Beliebtheit und bilden seit einigen Jahren ein Phänomen der Alltags- und Freizeitkultur. Während hier der Genuss an oberster Stelle steht, findet im Kloster eine ganz andere Art der Entspannung statt, nämlich diejenige des Geistes. In aller Abgeschiedenheit und meistens mit einem kargen Lebensstil verbunden, sind sie ein Ort jenseits der Unruhen des weltlichen Lebens. Auch Oasen in Wüstenregionen sind mystische Orte der Stille. Als Geburtsstätten des Lebens und von einer unwirtlichen Einöde umgeben, erscheinen sie dem Menschen wie paradoxe Spielereien der Natur. Noch unwirklicher muten die kreisförmigen Grünflächen in der lybischen Wüste an, wo das Great Man-Made River Project durch Anpumpen von Grundwasser künstliche Oasen erschafft. Die dialektische Spannung zwischen Wüste und Oase wird von Baudelaire umgedreht, wenn er von „eine[r] Oase des Grauens in der Wüste der Langeweile“ spricht. Hier steht die geistige Ödnis, das Untätigsein für einen negativen Zustand, von dem man durch eine Oase des Schauders und der Spannung erlöst werden kann.
Wie hat sich die Bedeutung von Gärten für unsere Kultur im Laufe der Geschichte verändert? Welche Fluchtmöglichkeiten werden uns durch Literatur, Filme und Kunst im Allgemeinen geboten? Inwiefern ist der verwunschene Garten nicht nur Ort des Traums sondern selbst bloss ein Wunschtraum? Können Oasen Lebensorte sein? Zu diesen und allen mit dem Konzept der Oase verbundenen Themen bitten wir um Beiträge für die sechste Ausgabe von Bozzetto.
Einsendungen (Texte und künstlerische Beiträge) nehmen wir bis am 15. Januar unter redaktionbozzetto.ch entgegen. Bitte beachtet, dass Kritiken und Essays die Anzahl von 3000-3500 Zeichen (inkl. Leerschläge) und wissenschaftliche Aufsätze 7500 Zeichen nicht überschreiten dürfen. Schickt uns neben euren Kontaktdaten eine kurze Information (3-4 Sätze) zu eurem Hintergrund. Bilder bitte in hoher Auflösung einreichen.
Weitere Informationen unter www.bozzetto.ch.
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Call for Papers – Bozzetto No. 06 (2014)
Oasis
Le jardin enchanté comme le symbole d’un rêve d’enfant devenu réalité est l’opposé visuel d’une ville planifiée et régie par des règles. Dans celui-ci on peut y rêver, y errer et y jouer alors que la ville comme lieu sur-pensé a donné à chaque objet une fonction. Le jardin permet la découverte de l’inconnu, il est source d’inspiration et de détente. Ainsi Claude Monet trouva dans son jardin de Giverny inspiration et nombreux sujets devenus des icônes de notre culture visuelle occidentale. Dans le même temps, le jardin figure comme le lieu de la reconquête de la nature sur la civilisation. À Berlin, par exemple, l’aérodrome désaffecté de l’ancien aéroport de Tempelhof a été libéré de sa fonction première et réaffecté en zone de loisirs. Fidèle à son nom Tempelhofer Freiheit, toutes sortes d’activités de loisirs mais aussi des projets sociaux et d’intégration y ont lieu. L’urban gardening en est un exemple. Ce projet replace non seulement l’agriculture en ville, mais offre aussi à chacun la possibilité de s’interroger sur de nombreuses questions de la vie communautaire en milieu urbain. Dans quelle mesure pourtant la nature apprivoisée est-elle nature?
Pour échapper au stress de la vie quotidienne, nous recherchons des oasis de tranquillité tels les jardins enchantés. La prolifération de nos oasis modernes ne s’arrêtent pas à la reconquête de la nature, elle touche aussi d’autres domaines de la vie. En effet, depuis quelques années, les oasis de bien-être et de plaisirs jouissent d’une popularité grandissante et forment un phénomène de la culture de la vie quotidienne et des loisirs. Alors qu’ici le plaisir prime, les monastères représentent un genre très différent de relaxation, à savoir celui de l’Esprit. Dans la solitude totale et le plus souvent dans un style de vie épuré, ils sont des lieux loin des turbulences de la vie profane. Les oasis dans les régions désertiques sont, elles aussi, considérées comme des lieux mystiques. Comme berceaux de la vie et entourées par un désert inhospitalier, elles nous apparaissent comme un ironique paradoxe de la nature. Dans le désert libyen, ont été créés des oasis artificielles. Développées dans le cadre du Great Man-Made River Project, ces espaces verts circulaires, réalisés grâce au pompage des eaux souterraines, accentuent ce paradoxe. La tension dialectique entre désert et oasis est pourtant inversé chez Baudelaire lorsqu’il parle d’une «oasis d’horreur dans un désert d’ennui.» Ici le désert spirituel - l’inaction spirituel- est synonyme d’un état négatif, d’où la délivrance ne peut survenir que par une oasis d’horreur et de tension.
Comment s’est transformé à travers l’histoire la signification du jardin dans notre culture? Quelles possibilités d’évasion nous sont offertes par la littérature, le cinéma et l’art en général? Dans quelle mesure le jardin enchanté n’est-il pas lui-même un lieu de rêve ou un simple rêve? Est-ce que ces paradis terrestres peuvent être des lieux de vie? Pour toutes ces questions et les interrogations associées au concept de l’oasis nous demandons vos contributions pour la sixième édition du Bozzetto.
Les contributions artistiques, littéraires, scientifiques ou critiques sont à expédiées jusqu’au 15 janvier 2014 à l’adresse suivante: redaktionbozzetto.ch. Les critiques et les essais ne doivent pas dépasser les 3000-3500 caractères, les articles scientifiques, quant à eux, ne surpasseront pas les 7500 caractères. En plus de vos coordonnées, nous attendons quelques informations sur votre personne (3-4 phrases). Nous vous remercions d’envoyer vos images avec une haute résolution.
Pour plus d’informations: www.bozzetto.ch.
Quellennachweis:
CFP: Bozzetto 06 (2014), "Oasen". In: ArtHist.net, 29.11.2013. Letzter Zugriff 26.12.2024. <https://arthist.net/archive/6523>.