CFP 03.05.2013

Looking at the Looking of Looking (Banff, 17-20 Oct 13)

Banff Center, Banff, Alberta, 17.–20.10.2013
Eingabeschluss : 04.06.2013

Katrie Chagnon, University of Montreal

CFP:
Looking at the Looking of Looking: the Uses of Phenomenology Across Disciplines/
Penser le voir: réflexion sur les rapports entre la phénoménologie et l’histoire de l’art

It is one of Michael Fried’s chief accomplishments to have introduced phenomenology into English-language art criticism and art history as of the mid-1960s. In the French-speaking world, which was dominated by structuralist and psychoanalytical models, it was not until the 1970s and early 80s that phenomenology was productively embraced by art history, most notably in the work Hubert Damisch, a one-time student of Merleau-Ponty whose texts on perspective remain paradigmatic of how art history and philosophy can fruitfully interact. In the 1990s, the renewal of interest in phenomenology is mostly due to feminist art historians such as Amelia Jones, who proposed a new model of interpretation based on Merleau-Ponty’s theory of embodied intersubjectivity, revisited by poststructuralism.

This panel seeks to open the floor to discussion on the contemporary relevance and lasting importance of phenomenology for the practice of art history. How does phenomenology better allow art historians to grasp the discipline’s principal object of investigation, i.e., images? Conversely: what can phenomenology learn from art history? This methodological session is projected in a wholly pragmatic spirit. Case studies are welcome. Papers that foreground the analysis of works of art will be given priority.

L’une des contributions majeures de Michael Fried est d’avoir introduit la phénoménologie dans le discours de la critique d’art et de l’histoire de l’art anglophones au milieu des années 1960. Dans le monde francophone, alors dominé par les modèles structuraliste et psychanalytique, ce n’est qu’à partir des années 1970 et le début des années 1980 que la phénoménologie a été intégrée de manière féconde à l’histoire de l’art, en particulier dans le travail d’Hubert Damisch, un ancien étudiant de Merleau-Ponty dont les textes sur la perspective demeurent exemplaires des possibilités d’interaction fructueuse entre l’histoire de l’art et la philosophie. Le renouvellement d’intérêt pour la phénoménologie dans les années 1990 est dû principalement aux historiennes de l’art féministes comme Amelia Jones, qui a proposé un nouveau modèle d’interprétation de l’art fondé sur la théorie merleau-pontienne de l’intersubjectivité incarnée, revisitée par le poststructuralisme.

Ce panel vise à ouvrir une discussion sur la pertinence contemporaine et l’importance persistante de la phénoménologie pour la pratique de l’histoire de l’art. En quoi la phénoménologie permet-elle à l’historien(ne) de l’art de mieux saisir les principaux objets d’investigation de sa discipline, à savoir les images? Inversement : que peut apprendre la phénoménologie de l’histoire de l’art ? Cette session méthodologique est conçue dans un esprit tout à fait pragmatique. Les études de cas sont les bienvenues. La priorité sera accordée aux contributions mettant à l’avant-plan des analyses d’œuvres.

Please send us your paper proposals (300 words maximum) in pdf or word, designed for a 20-minute presentation, in French or in English, followed by a curriculum vitae. /
Veillez nous faire parvenir votre proposition de communication en format pdf ou word (300 mots maximum) pour une présentation de 20 minutes, en français ou en anglais, accompagnée d’un curriculum vitae.

Session Chairs / Président(e)s de séance :
Eduardo Ralickas, Université du Québec à Montréal
Katrie Chagnon, Université de Montréal et Paris 1 Panthéon-Sorbonne
eduardo.ralickasvideotron.ca
katrie.chagnonumontreal.ca

Quellennachweis:
CFP: Looking at the Looking of Looking (Banff, 17-20 Oct 13). In: ArtHist.net, 03.05.2013. Letzter Zugriff 20.04.2024. <https://arthist.net/archive/5258>.

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