CFP 02.02.2019

Les intérieurs aujourd’hui / Interiors today (Versailles, 11-12 Oct 19)

ENSA-Versailles, 11.–12.10.2019
Eingabeschluss : 30.03.2019

Annalisa Viati Navone

Les intérieurs aujourd’hui / Interiors today : Méthodes de production et d’analyse interdisciplinaires / Interdisciplinary methods of production and analysis

Deadline for submission: March 30, 2019

(English version below)

Pour une nouvelle approche de l’intérieur:
Les espaces intérieurs se sont souvent révélés deslieux d’expérimentation de différents acteurs professionnels (architectes, architectes d’intérieurs, décorateurs, ensembliers, designers, artistes, etc.)Seuls ou en collaboration eten interaction fréquente avec leurscommanditaires, ces créateurstravaillentà la frontière de plusieurs disciplines: architecture,arts visuels, design, décoration, etc. Ces pratiques témoignent deperméabilités quiprennent la forme de dialogues, de transferts et de contaminations,et qui visent à produire des effets en termes d’espaces, d’usages, de perceptions et d’émotions.
Il s’agitde questionner aujourd’hui, depuis des perspectives critiques synergiques, contemporaines et expérimentales, cette notion d’intérieurpour ce qu’elle comporte de polyvalence, d’ambigüité et de richesse, au regard de ses modalités de production, d’appropriation et de perception: de l’échelle du corps à celle de la métropole (de l’objet à l’espace, des espaces domestiques aux espaces partagés de l’activité, de la consommation ou des loisirs), à l’aune des enjeux écologiques (les cadres de production et d’utilisation), des pratiques et des usages modernes et contemporains (le cadre de vie, les services, les transports et la mobilité) ou des nouvelles spatialités(les nouveaux espaces de sociabilité, les outils et les pratiques des espaces digitaux).En dépassant les partages, les catégorisations et les oppositions traditionnelles(entre dehors et dedans, entre public et privé, entre individuel et collectif, etc.), il s’agira de penser et redéfinir l’intérieur dans sa relation aux milieux, aux territoires et aux usages, d’en saisir la pertinence historique et synchronique, d’en cerner l’opérationnalitéconceptuelle pour la démarche de projet. Qu’est-ce qui fait intérieur? Comment le conçoit-on? Comment le lit-on? Comment le pratique-t-on et le ressent-on?

La rencontre des disciplines:
La question de l’intérieur apparaît comme un territoire de rencontre des disciplines, celui de la synergie et de la complémentarité des approches, comme on l’observe depuis les années du Bauhaus, du Vkhoutemas ou de l’école de Ulm, entre l’architecture et les arts appliqués tels que le graphisme, le design, mais aussi les arts plastiques, l’esthétique industrielle, et également des analogies et transferts de dispositifs élaborés parle cinéma, la photographie, la littérature.

Le colloque vise donc une double ambition:
- explorer et appréhender ladiversité des outils mis au point par les chercheurs de différents domaines afin d’analyser la complexité de ces dits espaces «intérieurs»; il s’agit de présenter et confronter les «boîtes à outils» et méthodologies propres aux différentes disciplines des sciences humaines (historiens de l’art, de l’architecture et du design, sociologues, anthropologues ou philosophes, etc.), mais encore des sciences exactes (sciences cognitives ou neurosciences, biologies, informatiques, cybernétiques, etc.) ou enfin ceux des critiques artistiques, littéraires ou cinématographiques, qui devront montrer leur efficacité à se confronter à une interprétation critique d’œuvres complexes, caractérisées par une stratification des significations. On s’intéressera en priorité aux spécificités des méthodes développées, à leur complémentarité et à leurs croisements éventuels, en favorisant ce large spectre d’approches interprétatives, qui vont de celles plus herméneutiques à celles plus systémiques. L’objectif est d’éprouverleur efficacité eu égard à la question de l’intérieur, qu’il s’agisse de décrire les «formes d’intention» (M. Baxandall, 1985) du créateur, les formes de leur réception, les «effets de montage» (S. M. Ejzenštejn, 1937) de certaines perspectives et leur répercussion sur l’esprit, le «sentiment de la spatialité» (A. Schmarsow, 1896) qui s’engendre chez l’utilisateur.
- confronter les pratiques professionnelles et opérationnelles (urbanistes, architectes, designer, architectes d’intérieurs, paysagistes, programmistes, etc.) a fin de cerner les processusde conception dans leur complexité et leur singularité; on s’intéressera à la grande diversité desméthodes de l’architecture ou du design – telles que l’analyse spatiale, fonctionnelle, ergonomique, tectonique ou technique – qui aident à produire et décrire l’organisation de l’espace intérieur, la séquence des pièces, les relations entre intérieur et extérieur, le mobilier ou le décor dans leurs relations à l’environnement, les séquences spatiales où les transitions sont marquées par des seuils plus ou moins soulignés et par des perspectives qui conduisent, orientent et marquent à la fois l’expérience physique et perceptive des usagers et leur ressenti, etc.

Les propositions devront s’appuyer sur des études de cas ou des terrains d’applications appartenant à l’époque contemporaine (ou du moins faisant sens pour la saisie de celle-ci), qui feront l’objet d’une analyse démonstrative, mais également expérimentale, menée en appliquant une ou plusieurs méthodologies, issues de l’architecture, du design, de l’architecture intérieur, des arts plastiques ou d’autres disciplines.

Trois axes seront principalement considérés:
1.Le projet (de l’objet à l’espace urbain) et ses contraintes particulières, de la conception à la mise en œuvre et au chantier ; la question deses outils, échelles ou démarches, des processus spécifiques et individualisés, transversaux et collaboratifs, qui s’y déploient au croisement des disciplines et des expertises, pour la construction d’un intérieur où les savoirscollaborent et se fondentdans un ensemble bien orchestré.
2.La question des usages et la singularité dans la manière de les traiter: qui et comment use-t-on deces intérieurs? De la question des comportements à celle des services; la possibilité deconsidérer les intérieurs comme des lieux de sédimentation et de révélation de différentes intentionnalités: le type de domesticité ou d’ambiance, généralement lié aux attentes du client; les notions d’habitabilité et de temporalité, qui concernent autant l’intérieur en mouvement des moyens de transport que les lieux temporaires du travail, d’exposition d’objets, ou de vente; la présence d’éléments allégoriques, renvoyant à l’imaginaire culturel du propriétaire mais aussi bien à celui de l’architecteou plus largement du/des auteur(s) du projet ;les notions de fonctionnalité et d’efficacité, etc.
3.Le sentiment de la spatialité ou la perception des ambiances : l’articulation physique et visuelle des intérieurs, les effets lumineux ou chromatiques, l’intégration de la végétation et de la nature, leur perception émotionnelle, sensorielle, visuelle, sonore ou haptique, etc., la dimension expérimentale et expérientielle de l’intériorité.

Appel à communications:
Les propositions, pour une intervention de trente minutes, ne devront pas excéder 500 mots. Elles seront rédigées en français ou en anglais et seront accompagnées d’une courte biographie de l’auteur. Elles sont à adresser avant le 30 mars 2019 à l’adresse mail suivant: leavversailles.archi.fr

Calendrier prévisionnel:
7 janvier 2019: Envoi de l’appel à communications.
30 mars 2019: Réception des propositions de communications.
17 juin 2019: Sélection des communicationset annonce aux intervenants.
11-12 octobre 2019: Rencontres à l’ENSA-Versailles (France).

Lieu(x):
ENSA Versailles, 5, avenue de Sceaux, 78000 Versailles, France.

Comité scientifique:
Paolo Amaldi, architecte praticien, docteur en architecture de l’Université de Genève, professeur d’Histoire et Cultures Architecturales à l’ENSA-V, chercheur au LéaV.
Catherine Bruant, architecte, sociologue, directrice de recherche à l’ENSA-V, directrice du laboratoire de recherche (LéaV).
Ana Maria Fernández García, historienne de l’art, docteure en histoire de l’art de l’Université de Oviedo et de l’Université de Buenos-Aires, professeure d’histoire de l’art et directrice du départementde Histoire de l’art et Musicologie à l’Universidad de Oviedo, España, directrice de la revue «Res Mobilis».
Imma Forino, architecte, docteure en Amenagement interiéurs et Architecture des intérieurs du Politecnico di Milano, professeure d’Architecture des intérieurs et Design des expositions, Politecnico di Milano, Ecole AUIC, chercheur au département d’Architecture et Etudes Urbains-DAStU.
Anne Lefebvre, docteure en philosophie française contemporaine et des techniques de designde l’Université Lille 3, maîtresse de conférences au sein du département design de l’École normale supérieure Paris-Saclay (ENS Cachan), directrice du Centre de recherche en design (CRD - Ens Paris-Saclay /Ensci – Les ateliers).
Pat Kirkham, historienne, docteure en Histoire de l’University of London, professeure d’Histoire du Design à Kensington School of Art (Kesington University), Londres.
Alexis Markovics, docteur en histoire de l’architecture moderne et contemporaine de l’Université de Versailles Saint-Quentin/ENSA-V, Ladrhaus, directeur pédagogique et enseignant à l’école Camondo, chercheur au Léav.
Letizia Tedeschi, historienne de l’art, directrice de l’Archivio del Moderno (Accademia di architettura – Université de la Suisse italienne).
Annalisa Viati Navone, architecte, docteure en architecture de l’Université de Genève, professeure d’Histoire et Cultures Architecturales à l’ENSA-V, chercheure au LéaV et à l’Archivio del Moderno (Accademia di architettura – Université de la Suisse italienne).
Nicolas Henchoz, fondateur et directeur de l’Ecole EPFL+ECAL LAB à Lausanne(Laboratoire Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne+ Ecole d’Art et design Lausanne).

Responsables scientifiques:
Imma Forino, architecte, docteure en Aménagement interieurs et Architecture des intérieurs du Politecnico di Milano, professeure d’Architecture des intérieurs au Politecnico di Milano, Ecole AUIC, chercheur au département d’Architecture et Etudes Urbains-DAStU.
Anne Lefebvre, docteure en philosophie contemporaine et des techniques de l’Université de Lille 3, maîtresse de conférences au sein du département design de l’École normale supérieure Paris-Saclay (ENS Cachan), responsable du Centre de recherche en design (CRD – Ens Paris-Saclay/Ensci).
Alexis Markovics, docteur en histoire de l’architecture moderne et contemporaine de l’Université de Versailles Saint-Quentin/ENSA-V, Ladrhaus, coordinateur pédagogique et enseignant à l’école Camondo, chercheur au Léav.
Annalisa Viati Navone, architecte, docteure en architecture de l’Institut d’architecture de l’Université de Genève, professeure d’Histoire et cultures architecturales à l’ENSA-V, chercheur au LéaV et àl’Archivio del Moderno (Accademia di architettura – Université de la Suisse italienne).

Comité d’organisation:
Carola D’Ambros (Politecnico de Milan/LéaV).
Marina Khémis (LéaV/ENS Paris-Saclay).
Ronan Meulnotte (LéaV-ENSA-V).

Secrétariat scientifique (pour toute demande d’informations): Murielle Gigandet, assistante ingénieur de recherche, LéaV/ENSA-V | murielle.gigandetversailles.archi.fr

Le colloque est lancé par le LéaV-ENSA-V en collaboration avec:
ENS Paris-Saclay, Département design.
Ecole de Camondo.
Archivio del Moderno (Accademia di architettura-Université de la Suisse italienne).
Politecnico di Milano, Département d’Architecture et Etudes Urbains-DAStU.

(English version)
For a new approach to the interior:
Interior spaces have often lent themselves to the experimentations of different professionals (architects, interior designers, decorators, “ensembliers”, designers, artists, etc). By themselves or in collaboration and in frequent interaction with the client, these creators work at the frontiers of several disciplines: architecture, visual arts, design, decoration, etc. These practices testify certain kinds of permeability that take the form of dialogues, transfers, and contaminations, and that aim to produce effects in terms of spaces, uses, perceptions, and emotions.
Adopting synergetic, critical, contemporary and experimental perspectives, we will question the notion of “interior”, specifically its versatility, its ambiguity, and its wealth, with regard to its modalities of production, appropriation and perception: from the scale of the body to that of the metropolis (from the object to the space, from domestic spaces to shared spaces of activity, consumption, or entertainment), measured in terms of ecological challenges (the production environments), modern and contemporary practices and uses (lifestyle, services, transportation, mobility) or with regard to new kinds of spatiality (new spaces of sociability, tools and practices of digital spaces). By going beyond the divisions, categorizations, and traditional oppositions (between the outside and the inside, the private and the public, the individual and the collective, etc.), we will reflect and redefine the interior in its relation to environments, territories, and uses, to perceive its historical and synchronical relevance and to grasp its conceptual operationality for the process of the project. What makes an interior? How is it conceived? How is it read, interpreted? How is it lived and felt?

Where disciplines meet:
The interior appears as a territory of synergy and the complementarity of disciplines
(architecture and the applied arts such as graphic design, design, but also plastic arts, the industrial esthetic; there are also analogies and transfer of tools and practices from cinema, photography, literature) as we see it through historical schools such as the Bauhaus, the Vkhoutemas, or the Ulm School of Design.

The symposium has two ambitions:
- to explore and grasp the diversity of tools elaborated by researchers from different fields in order to analyze the complexity of the spaces that are considered “interior.” The aim is to present and compare the “toolboxes” and methodologies of different disciplines – from the human sciences (historians of art, architecture, and design, sociologists, anthropologists, or philosophers, etc.) but also from the natural sciences (cognitive sciences or neurosciences, biological sciences, computer sciences, cybernetics, etc.) or even from art, literature, or cinematography – which will have to demonstrate their ability to propose a critical interpretation of complex works that are characterized by a stratification of meanings. We will first and foremost be concerned with the specificities of the methods, their complementarity and their possible crossings, favoring the large specter of interpretative approaches, that go from more hermeneutic to more systemic ones. The aim is to test their effectiveness in regard to the question of the interior, whether it is about describing the “forms of intention” (M. Baxandall, 1985) of a creator, the forms of their reception, the “editing effects” (S. M. Ejzenštejn, 1937) of certain perspectives and their repercussion on the mind, or the “feeling of spatiality” (A. Schmarsow, 1896) that is engendered in the user.
- to confront professional and operational praxes (urbanists, architects, designers, interior designers, landscape artists, space planners, etc.) in order to grasp the design processes in their complexity and singularity. We will turn to the great diversity of architectural or design methods, such as spatial, functional, ergonomic, tectonic, or technical analysis, that help to produce and describe the organization of interior space, the sequence of rooms, the relationship between interior and exterior, the furniture and decor in their relation to the environment, the spatial sequences where transitions are marked by thresholds that are more or less marked and by perspectives that lead to, guide, and mark both the physical and perceptive experience of users as well as their feeling, etc.

Proposals will be based on case studies from the contemporary period (or that are relevant to the comprehension of the contemporary period), that will be the object of a demonstrative but also experimental analysis led by applying one or several methodologies from architecture, design, interior design, plastic arts, or other disciplines.

Three axes will be primarily considered:
1.The project (from the object to the urban space) and its particular constraints, from its conception to its implementation and its construction; the question of its tools, scales, or steps, of specific and individualized, transversal and collaborative processes that unfurl at the crossroads of disciplines and expertise, for the construction of an “interior” where the knowledge collaborates and dissolves in a homogeneous whole.
2.The question of uses and how they can be treated singularly: who uses these interiors and how are they used? From the question of behaviours to the question of services; the possibility to consider these interiors like places of sedimentation and revelation of different internationalities: the type of domesticity or atmosphere, usually tied to the expectations of the client; the notions of habitability and temporality that concern the “moving interior” of modes of transportation as much as temporary work places, or places that exhibit objects, or stores; the presence of allegorical elements that connect to the cultural imagery of the owner but also of the architect, or more largely of the author(s) of the project; the notions of functionality and effectiveness, etc.
3.The feeling of spatiality or the perception of atmospheres: the physical and visual articulation of interiors, the light or chromatic effects, the integration of vegetation and nature, their emotional, sensory, visual, sound, haptic perception, the experimental and experiential dimension of interiority.

Call for papers:
Proposals for a 30-minutes intervention should not exceed 500 words and can be written in English or French. Your proposal should include a short biography of the author, and be emailed to leavversailles.archi.fr before March 30, 2019.

Provisional calendar
January 7, 2019: call for papers launched
March 30, 2019: deadline for submission
June 17, 2019: proposals selection and announcement to selected applicants
October 11 and 12, 2019: event at ENSA-Versailles

Location:
ENSA-Versailles, 5 avenue de Sceaux, 78000 Versailles, France

Scientific committee:
Paolo Amaldi, architect, PdD in Architecture from the Université de Genève, professor of Architectural History and Cultures at EENSA-V, researcher at LéaV.
Catherine Bruant, architect, sociologist, director of research at the ENSA-V, research laboratory director (LéaV).
Ana Maria Fernández García, PhD in History of Art University of Oviedo and University of Buenos Aires, professor of History of Art, University of Oviedo, director of the Art History and Musicology department, director of “Res Mobilis” journal.
Imma Forino, architect, PhD in Furnishing and Interior Architecture from Politecnico di Milano, professor of Interior Architecture and Exhibition Design, AUIC School, Politecnico di Milano, researcher in the Architecture and Urban Studies Department-DAStU.
Anne Lefebvre, PhD in french contemporary philosophy and philosophy of technology for design from the Université Lille 3, associate professor in the design department of the Ecole normale supérieure Paris-Saclay (former ENS Cachan), head of the Centre de recherche en design (CRD – ENS Paris-Saclay / Ensci – Les ateliers).
Pat Kirkham, historian, PhD in History from the University of London, professor of History of Design at the Kensington School of Art (Kesington University), London.
Alexis Markovics, PhD in History of Modern and Contemporary Architecture from Université de Versailles Saint-Quentin/ENSA-V, Ladrhaus, academic director and instructor at the Ecole de Camondo, researcher at LéaV.
Letizia Tedeschi, Art historian, director of Archivio del Moderno (Accademia di architettura – Università della Svizzera italiana).
Annalisa Viati Navone, architect, PhD in Architecture from the Institut d’architecture of the Université de Genève, professor of Architectural History and Culturesat EENSA-V, researcher at LéaV and Archivio del Moderno (Accademia di architettura – Università della Svizzera italiana).
Nicolas Henchoz, founder and director of EPFL+ECAL LAB in Lausanne (Laboratoire Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne+University of Art and Design Lausanne).

Scientific heads:
Imma Forino, architect, PhD in Furnishing and Interior Architecture from Politecnico di Milano, professor of Interior Architecture and Exhibition Design, AUIC School, Politecnico di Milano, researcher in the Architecture and Urban Studies Department-DAStU.
Anne Lefebvre, PhD in french contemporary philosophy and philosophy of technology for design from the Université Lille 3, associate professor in the design department of the Ecole normalesupérieure Paris-Saclay (former ENS Cachan), head of the Centre de recherche en design (CRD – ENS Paris-Saclay / Ensci – Les ateliers).
Alexis Markovics, PhD in history of modern and contemporary architecture from Université de Versailles Saint-Quentin/ENSA-V, Ladrhaus, academic director and instructor at the Camondo school, researcher at LéaV.
Annalisa Viati Navone, architect, PhD in Architecture from the Institutd’architecture of the Université de Genève, professor of architectural history and cultures at ENSA-V, researcher at LéaV and Archivio del Moderno (Accademia di architettura – Università della Svizzera italiana).

Organization committee:
Carola D’Ambros (Politecnico di Milano/LéaV).
Marina Khémis (LéaV/ENS Paris-Saclay).
Ronan Meulnotte (LéaV- ENSA-V).

Scientific office (for any information): Murielle Gigandet, assistant research engineer, LéaV/ENSA-V murielle.gigandetversailles.archi.fr

The symposium is organised by LéaV/ENSA-V with :
ENS Paris-Saclay, Design Department.
Ecole de Camondo.
Archivio del Moderno (Accademia di architettura – Università della Svizzera italiana).
Politecnico di Milano, Architecture and Urban Studies Department- DAStU.

Quellennachweis:
CFP: Les intérieurs aujourd’hui / Interiors today (Versailles, 11-12 Oct 19). In: ArtHist.net, 02.02.2019. Letzter Zugriff 29.03.2024. <https://arthist.net/archive/20076>.

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