CONF 03.12.2018

Le cadre comme geste (Brussels, 13-14 Dec 18)

Université Saint-Louis, Bruxelles, 13.–14.12.2018

Centre Prospéro, University Lyon 3

Le cadre comme geste

organisé par le
Centre Prospéro. Langage, image et connaissance
Université Saint-Louis – Bruxelles

sous la direction d’Anna Caterina Dalmasso et Natacha Pfeiffer

avec le soutien du FNRS – Fonds de la Recherche Scientifique

13 décembre après-midi

13h00 Accueil

13h30 Introduction par Natacha Pfeiffer (Université Saint-Louis – Bruxelles)

14h00 Thierry Lenain (Université Libre de Bruxelles), Les trente-six fonctions du cadre en peinture

14h50 Jacinto Lageira (Université Sorbonne Paris I), Du cadre symbolique

15h40 Pause café

15h50 Frédéric Pouillaude (Université Aix-Marseille), Cadre et non-fiction, ou le cadrage comme action

16h40 Benjamin Léon (Université Charles-de-Gaulle Lille 3) , De la spécificité du médium à celle du lieu comme spécificité : l’écran performatif du cadre dans le cinéma élargi

19h30 Dîner

14 décembre matin

9h15 Accueil

9h30 Anna Caterina Dalmasso (Université Saint-Louis – Bruxelles), Cadre et templum

10h20 Gian Maria Tore (Université du Luxembourg), Cadre, film, connaissance: Dimensions et questions de l’œuvre (audio)visuelle

11h10 Pause café

11h20 Marie Rebecchi (Università degli Studi di Udine), Le cadre augmenté. Pour une esthétique de l’espace virtuel entre images en mouvement et architecture

12h30 Conlcusion des travaux et déjeuner

Lieu
Université Saint-Louis – Bruxelles
Boulevard du Jardin botanique, 43
1000 Bruxelles
Local P61

Information et inscriptions
anna-caterina.dalmassousaintlouis.be
natacha.pfeifferusaintlouis.be

Présentation

Le terme de cadre s’origine historiquement dans l’univers de la peinture. Celui-ci provient de l’italien quadro, le carré, et désigne au début du Quattrocento l’apparition d’un nouveau format pictural qui détrône le polyptique gothique. Mais, le cadrage ne préside pas uniquement à notre perception des images – picturales d’abord, puis photographiques, cinématographiques et numériques –, car ce dispositif est d’abord l’incarnation d’un geste, de séparation ou de ségrégation de l’espace, autant qu’il nomme les opérations de sélection, association et dissociation qui soutiennent, tant dans le champ visuel que dans le champ de la culture, les opérations cognitives de comparaison, de contraste et d’interprétation des signes s’y trouvant inscrits. En deçà de son incarnation dans un contour concret et sensible, le cadre implique alors fondamentalement le geste de tracer des lignes de discontinuité, ayant pour effet d’instituer différentes dimensions de l’expérience, qui, tout en étant antagonistes ou du moins opposés, commencent – justement en vertu de cette coupure – à entretenir un commerce imaginaire et symbolique.

Quellennachweis:
CONF: Le cadre comme geste (Brussels, 13-14 Dec 18). In: ArtHist.net, 03.12.2018. Letzter Zugriff 20.04.2024. <https://arthist.net/archive/19694>.

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