Le cadre comme geste
organisé par le
Centre Prospéro. Langage, image et connaissance
Université Saint-Louis – Bruxelles
sous la direction d’Anna Caterina Dalmasso et Natacha Pfeiffer
avec le soutien du FNRS – Fonds de la Recherche Scientifique
13 décembre après-midi
13h00 Accueil
13h30 Introduction par Natacha Pfeiffer (Université Saint-Louis – Bruxelles)
14h00 Thierry Lenain (Université Libre de Bruxelles), Les trente-six fonctions du cadre en peinture
14h50 Jacinto Lageira (Université Sorbonne Paris I), Du cadre symbolique
15h40 Pause café
15h50 Frédéric Pouillaude (Université Aix-Marseille), Cadre et non-fiction, ou le cadrage comme action
16h40 Benjamin Léon (Université Charles-de-Gaulle Lille 3) , De la spécificité du médium à celle du lieu comme spécificité : l’écran performatif du cadre dans le cinéma élargi
19h30 Dîner
14 décembre matin
9h15 Accueil
9h30 Anna Caterina Dalmasso (Université Saint-Louis – Bruxelles), Cadre et templum
10h20 Gian Maria Tore (Université du Luxembourg), Cadre, film, connaissance: Dimensions et questions de l’œuvre (audio)visuelle
11h10 Pause café
11h20 Marie Rebecchi (Università degli Studi di Udine), Le cadre augmenté. Pour une esthétique de l’espace virtuel entre images en mouvement et architecture
12h30 Conlcusion des travaux et déjeuner
Lieu
Université Saint-Louis – Bruxelles
Boulevard du Jardin botanique, 43
1000 Bruxelles
Local P61
Information et inscriptions
anna-caterina.dalmassousaintlouis.be
natacha.pfeifferusaintlouis.be
Présentation
Le terme de cadre s’origine historiquement dans l’univers de la peinture. Celui-ci provient de l’italien quadro, le carré, et désigne au début du Quattrocento l’apparition d’un nouveau format pictural qui détrône le polyptique gothique. Mais, le cadrage ne préside pas uniquement à notre perception des images – picturales d’abord, puis photographiques, cinématographiques et numériques –, car ce dispositif est d’abord l’incarnation d’un geste, de séparation ou de ségrégation de l’espace, autant qu’il nomme les opérations de sélection, association et dissociation qui soutiennent, tant dans le champ visuel que dans le champ de la culture, les opérations cognitives de comparaison, de contraste et d’interprétation des signes s’y trouvant inscrits. En deçà de son incarnation dans un contour concret et sensible, le cadre implique alors fondamentalement le geste de tracer des lignes de discontinuité, ayant pour effet d’instituer différentes dimensions de l’expérience, qui, tout en étant antagonistes ou du moins opposés, commencent – justement en vertu de cette coupure – à entretenir un commerce imaginaire et symbolique.
Quellennachweis:
CONF: Le cadre comme geste (Brussels, 13-14 Dec 18). In: ArtHist.net, 03.12.2018. Letzter Zugriff 20.04.2024. <https://arthist.net/archive/19694>.