Avant-Garde Realisms in 20th-Century Visual Culture and Literature, 1914—1968

This interdisciplinary symposium is organized to explore multiple perspectives of realism, especially in 20th-century avant-garde visual culture and literature.
The notions of realism in 20th-century avant-garde culture are particularly complex and multifarious. After the inception of “conceptual realism” in Cubist theory, “reality” came to concern not only the things we objectively see or subjectively feel, but also the materiality and thingness of object (like Picasso’s papier collé), or even abstract ideas. This diversification of the definitions of “reality” and “realism” gave birth to abstract-realistic painting, first referred to in 1917 by Piet Mondrian and later seen in the Salon des réalités nouvelles, organized for the first time in 1939 by the artists gathered in Robert Delaunay’s atelier. Surrealism—searching in dream, fantasy, and unconsciousness　the “internal model” beyond the “external model”—could also be considered a new way of defining “reality.” At the same time, “reality” could also refer to “social realities,” as perceived in Socialist Realism. In this regard, debates on art, society, and politics were essential in the cultural and intellectual scenes of the 1930s, as seen in Défense de la culture and Querelle du réalisme. Finally, we also have reality as everyday life, not as banality but as fantasized quotidienneté, theorized from the 1920s to the 1960s by Surrealism, Magic Realism, Fantastic Realism, and Nouveau Réalisme.
In order to address this expansive topic, global understanding of cultural and intellectual movements will be necessary. The objective of this symposium is to discuss what we could call “avant-garde realisms” in 20th-century visual culture and literature, from 1914 to 1968, including (but not limited to) the late Cubism, Surrealism, Magic Realism, Fantastic Realism, Nouveau Réalisme, and Figuration Nouvelle, by bringing together scholars from a wide range of disciplinary backgrounds, including those with interests in the history of art, literature, theater, photography, and cinema.

1. Presentations:
We are inviting submission of abstracts of no more than 300 words, for papers suitable for a presentation of approximately 20 minutes. Please submit your abstract and a brief CV to Hiromi Matsui by email at: hiromi.matsuilit.nagoya-u.ac.jp no later than Saturday, April 7, 2018.
2. Keynote Speakers:
Romy Golan (The Graduate Center of the City University of New York)
Ségolène Le Men (Université Paris Nanterre)
Sarah Wilson (The Courtauld Institute of Art)
3. Language: English or French
4. Coordinators:
Hiromi Matsui (Nagoya University)
Yuuki Yamamoto (Japan Society for the Promotion of Science)
Yusuke Isotani (The Graduate Center of the City University of New York)

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L’objectif de ce colloque est d’examiner les multiples thèmes rattachés au réalisme, présents dans la culture visuelle et la littérature d’avant-garde au 20e siècle.
La notion de réalisme au 20e siècle dans la culture d’avant-garde est particulièrement riche et multiple. De plus, on ne peut pas considérer que la définition du mot « réalité » donnée par un artiste à une époque donnée soit la même que celle du siècle qui le précède. Vers 1912, la notion de « réalisme conceptuel » est née au sein de la théorie cubiste. La « réalité » serait liée non seulement à des choses que l’ont voit objectivement mais aussi à des choses que l’on sent subjectivement. Elle va aussi concerner des idées que l’on contemple d’une manière abstraite, ou des objets qu’on peut toucher physiquement (comme les journaux collés sur le toile de Picasso).
La multiplication de la définition de la « réalité » et du « réalisme » a donné naissance à « la peinture abstraite-réaliste ». Ce terme fut inventé pour la première fois en 1917 par Piet Mondrian, ainsi qu’au Salon de la réalité nouvelle, dont la première exposition fut organisée en 1939 par des artistes qui se sont réunis dans l’atelier de Robert Delaunay.
Le surréalisme, qui cherche un modèle dans la rêve, le fantastique et l’inconscient, à l'opposé de la recherche du modèle dans le monde extérieur, pourrait également être considéré comme une idée donnant un sens nouveau à la notion de réalité.
En même temps, le terme « réalité » dépasse la vision individuelle et englobe aussi des éléments du réel partagés au sein de la société. Cette définition est à la base du réalisme socialiste. À ce propos, les débats sur la relation entre l’art, la société et le politique sont devenus essentiels dans le milieu culturel des années 1930, comme l’on peut voir dans Défense de la culture et Querelle du réalisme.
Finalement, il s’agit de la réalité de la vie quotidienne, pas dans le sens de banalité mais comme quotidienneté magique, théorisée durant les années 1920 aux années 1960 par le biais du surréalisme, du réalisme magique, du réalisme fantastique et du nouveau réalisme.
Afin d’aborder ces sujets très diversifiés, une compréhension globale des mouvements culturels et intellectuels seront indispensable. L’objectif de ce colloque interdisciplinaire est, en particulier, de discuter de ce que nous voulons appeler le « réalisme d’avant-garde » dans la culture visuelle et la littérature du 1914 au 1968, qui comprend (mais n’est pas limité) au dernier cubisme, au surréalisme, au réalisme magique, au réalisme fantastique, au nouveau réalisme et à la nouvelle figuration. Pour cela nous souhaitons rassembler des interventions des spécialistes de différentes disciplines pouvant aborder cette question sous des angles de lecture multiples : littérature, histoire de l’art, théâtre, photographie et cinéma.
Ceux qui souhaitent faire un exposé dans ce colloque doivent présenter un résumé de leur exposé d’environ 300 mots, ainsi qu’une brève présentation de leur parcours universitaire qui ne doit pas dépasser une page. Merci d’envoyer cela à Hiromi MATSUI (hiromi.matsuilit.nagoya-u.ac.jp) avant le samedi 7 avril 2018.

Langue : Français ou Anglais
Durée prévue de l’exposé : 20 minutes d’exposé et 10 minutes de débat
Le colloque se déroulera vendredi et samedi 28-29 septembre 2018, au Japon, à l’université de Nagoya.

Key note speakers :
Romy GOLAN (The Graduate Center of the City University of New York)
Ségolène LE MEN (Université Paris Nanterre)
Sarah WILSON (The Courtauld Institute of Art)

Coordinateurs :
Hiromi MATSUI (Nagoya University)
Yuuki YAMAMOTO (Japan Society for the Promotion of Science)
Yusuke ISOTANI (The Graduate Center of the City University of New York)